Pourquoi faire de la chute libre indoor ?
Le parachutisme indoor offre sans aucun doute un maximum de sensations fortes ! À l’instar du skateboard, qui est récemment devenu une discipline olympique à part entière, le parachutisme en salle devrait devenir un sport interdit aux Jeux olympiques de 2024. Ce sport réunit des professionnels qui rivalisent de souplesse et de concentration pour réaliser des figures acrobatiques impressionnantes avec ou sans temps, mais la chute libre indoor devient de plus en plus populaire auprès des amateurs et surtout des familles aussi !
Le parachutisme intérieur utilise exactement les mêmes codes que le parachutisme depuis un avion ou un hélicoptère. Il offre de multiples sensations et l’impression de flotter dans les airs, comme c’est le cas lors d’un saut en parachute. Elle a l’avantage de pouvoir être pratiquée à tout moment et par tous les temps (ce qui n’est bien sûr pas le cas de la chute libre en extérieur). La chute libre intérieure se pratique dans un tunnel de verre de 4 à 5 mètres de large et de 14 à 17 mètres de haut, dans lequel un flux d’air pouvant atteindre 320 km/h est distribué. Il ne nécessite pas d’entraînement préalable, il se pratique en toute sécurité à quelques mètres du filet (fond du tunnel) et bien plus haut.
A quel âge commencer la chute libre indoor ?
Si l’âge minimum pour le parachutisme extérieur est de 15 ans, le parachutisme indoor est accessible aux enfants à partir de 5 ans. Aucune compétence particulière n’est requise, le parachutisme indoor s’adresse à tous les enfants en bonne santé, curieux de nouvelles sensations et capables de suivre les consignes du moniteur de parachutisme à suivre lors du saut en parachute. La pratique de la chute libre en salle est contre-indiquée si vous avez déjà eu une luxation de l’épaule (récente ou ancienne), des problèmes cardiaques ou si vous êtes enceinte.
Quels vêtements mettre pour pratiquer la chute libre indoor ?
Tout d’abord, habillez l’enfant avec des vêtements confortables, comme un pantalon de survêtement, un jean, un sweat… Il doit pouvoir bouger sans se sentir gêné ou gêné. Généralement on les garde sous la combinaison. Côté chaussures, des tennis ou des chaussures à lacets feront l’affaire. On se demande comment c’est possible, surtout avec le casque, mais les cheveux peuvent s’emmêler extrêmement après un saut, alors mieux vaut les tresser et les nouer pour effectuer une ou plusieurs chutes libres.
Combien coûte une chute libre indoor ?
Initiation à la chute libre indoor, forfaits temps de chute pour parachutistes confirmés, cours de pilotage, stages… La plupart des simulateurs de chute libre proposent différentes formules pour initier les amateurs à ce sport, mais aussi pour répondre à la demande. La meilleure formule pour une première chute libre ? iFLY propose :
Tous les baptêmes peuvent être réservés en ligne. Les enfants accompagnés d’une tierce personne doivent obtenir une autorisation parentale pour entrer dans la soufflerie. Et il y a aussi des offres de groupe pour vivre ensemble des moments extraordinaires. iFLY Indoor Skydiving est disponible en France à Paris, Aix-Marseille et Lyon. Informations sur le site https://www.iflyfrance.com/
J’ai testé la chute libre indoor, je vous raconte !
Qui n’a pas rêvé de voler comme un oiseau et de sentir l’air aller et venir ? Mais pour l’anxieux que je suis, décoller mes pieds n’est qu’un défi. Cette fois, je suis déterminé à y aller ! Aigle royal d’Aspen, je viendrai bientôt voler avec vous ! J’étais à un peu plus de la moitié de la galerie Vill’up de la porte de la Villette quand j’ai vu apparaître devant moi l’immense simulateur de vol iFly Paris. Deux personnes se tenant par la main tourbillonnaient dans ce tube de verre de 14 mètres de haut. Dans quelques instants, je serais l’une de ces deux personnes. Avalez la salive, essuyez la sueur de mon front.
Après avoir vérifié et rempli une déclaration de risque, j’ai mis mon casque et j’ai enfilé ma combinaison. Moins moulante que les moniteurs, ma combinaison est spacieuse, confort total ! Il offre une très bonne prise « au vent » et avec ses petites poignées sur le dos, le moniteur peut me guider et m’aider à tout moment lorsque nous sommes dans le tube de verre.
Avant une première chute libre, allons en cours ! Léa, notre super monitrice, nous a donné les consignes de sécurité pour les parachutistes amateurs (les parachutistes professionnels s’entraînent également dans la soufflerie iFLY Paris) et nous a expliqué en détail l’enchaînement des 3 chutes que nous allions effectuer. Mon groupe est au boulot, c’est pour nous tous (ou presque) notre baptême ! Léa nous donne ses recommandations pour « décoller », maintenir la position idéale digne de Wonderwoman en plein vol (corps cambré et jambes tendues) pendant la chute et comment communiquer entre nous avec nos mains sans parler au-dessus de la soufflerie. Par exemple, le V de la victoire indique qu’il faut redresser les jambes, l’index pointe vers le haut, cela signifie que celui qui tombe doit relever le menton pour rester en l’air et le pouce en l’Air signifie que tout va bien.
J’ai hâte de commencer quand Léa me fait signe d’entrer dans le tunnel. Je pose mes mains sur le dessus de l’entrée, je me laisse tomber au-dessus de la soufflerie et c’est parti ! Léa m’attrape et m’aide à me stabiliser et à tourner en rond. Elle corrige le mouvement de mes bras, me rassure d’un pouce levé sur ma posture et me lâche quelques secondes, ça y est, je vole tout seul ! Sous mon casque, je souris droit devant moi de toutes mes dents (je suis heureuse de vivre ce moment unique ! Je me souviens aussi d’avoir été filmée et photographiée par un deuxième moniteur encadrant qui ne nous quitte pas des yeux). Je ne peux pas le croire ! Je suis tellement émerveillé par cette situation inédite et ces sensations inédites que cette minute de vol passe comme une flèche et j’atterris aussi facilement que j’ai décollé.
Pour mon deuxième vol, Léa m’emmène dans un fly-up, une chute libre où nous monterons beaucoup plus haut qu’avant. La montée est magique ! Nous montons en tournant… comme des aigles royaux (enfin j’arrive à destination !). Encore une fois je ne vois pas la minute passer, ce moment est comme sauvé. Hors du temps. Mon troisième vol s’annonce différent : Léa nous tend le fameux casque de réalité virtuelle, je décide de survoler les montagnes suisses. En toute confiance avec mon moniteur, casque sur les yeux, je fonce ! C’est comme voler en wingsuit ! Je fais des allers-retours entre les montagnes, je frôle plusieurs pitons rocheux (je suis téméraire ! Mais non, tout est virtuel, j’avais oublié à quel point j’y crois !), virevolte sur des sommets enneigés… c’est époustouflant !