La salle est petite mais confortable avec des couleurs chaudes par opposition au style néo-industriel avec une peinture soigneusement patinée qui sévit dans la plupart des restaurants ces derniers temps. La jeune chef napolitaine Rosaria Puglia a conçu ce lieu en hommage à sa grand-mère et à son amour de la cuisine bien faite. Mais pas forcément à leurs plats, à quelques exceptions près.

La cuisine de Rosaria est moderne et réalisée dans les règles de l’art. Tous les ingrédients sont sélectionnés avec un soin particulier par Rosaria pour donner le meilleur résultat. La réalisation n’est pas en reste avec un tir d’une précision remarquable.

La carte oscille entre tradition et modernité. En entrée, vous pourrez commencer votre repas du bon pied avec de délicieux panzarotti, zeppole et crocché, fritures traditionnelles des rues napolitaines où elles se dégustent dans un cuoppo, une feuille de papier roulée en cône.

Suivez le primo piatto. Nous avons goûté le best-seller du restaurant ricordi di mare (souvenirs de la mer). Un plat qui, malgré son nom, ne contient pas de poisson ou d’autres crustacés, est une création de Rosaria qui s’est inspirée de la recette des spaghettis al pesce fuiuto de la tradition de la cuisine napolitaine pauvre, où l’absence de poisson était considérée comme trop chère. , il a été déclaré qu’il avait fui. Ici, les spaghettis à l’encre de seiche, assaisonnés de crème de citron, de pesto, de criste marine et de noix grillées créent un contraste intéressant que certains trouveront peut-être trop lourd.

Les polpettes à la sauce tomate, pure recette de la tradition napolitaine, sont parfaites. L’habileté de Rosaria dans la cuisine précise en fait de pures merveilles. Ils sont croustillants à l’extérieur et fondants à l’intérieur.

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Le tiramisù qui conclut notre repas est très bon. Alternativement, vous pouvez terminer avec un cannoli. On regrette cependant l’absence de vrais desserts napolitains. Dommage car la ville a une vraie tradition pâtissière : pastiera napolitaine, zeppole di san giuseppe, babà, profiteroles…

Nous accompagnons notre repas d’un verre de mûre haute etna bianco Cusumano, un vin très agréable, frais et minéral. Comptez une cinquantaine d’euros pour un repas complet.

Publié le lundi 31 octobre 2022 à 10h25 M.