Anaïs Facina, « maraîchine pure souche » crée son entreprise : une boucherie avec des produits d’éleveurs locaux. C’est sur le marché de Barbâtre.

Anaïs Facina, se définit comme « pure vendéenne maraîchine », originaire de Saint-Gervais. A 25 ans, elle décide de se lancer en créant sa propre entreprise. « Je ne travaille qu’avec des éleveurs vendéens locaux et un atelier de découpe à Machecoul », explique-t-il. Depuis quelques mois, elle se rend sur les marchés pour proposer de la bonne viande sous vide entièrement vendéenne et des plats préparés en bocaux, en circuit court. La certitude de traquer le bœuf, et bientôt le veau, l’agneau et la volaille, sans oublier les œufs frais de Cracotte et Biscotte, ses deux poules, d’où le nom de sa petite entreprise.

L’envie de créer sa propre SARL a été possible grâce au mécénat de l’association Initiatives et Ouest Vendée. Une aubaine pour ce jeune Vendéen qui aime l’ambiance des marchés.

J’ai appris sur le tas. J’ai seulement échangé. J’ai commencé à travailler avec Philippe Thibault en gérant sa salière à La Barre de Monts, puis en Intermarché au rayon charcuterie et fromagerie, et sur les marchés.

Comment avez-vous créé votre première entreprise ?

J’ai été parrainé par l’association Initiatives et Ouest Vendée, qui a des prêts sur l’honneur personnel. J’ai monté un dossier. Je suis passé devant une commission d’une vingtaine de personnes, dont des chefs d’entreprise, des comptables, des banquiers pour évaluer ma motivation. Ensuite, j’ai constitué un dossier avec un business plan. Après délibération, le jury m’a accordé un prêt à durée déterminée. J’ai été parrainé par un chef d’entreprise qui est lui-même passé par cette association, M. Jean-Luc Guérin dirige une casse automobile. Mon premier marché était le 9 juin.

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Quand on travaille des heures, on sait pourquoi, c’est pour nous. J’aime les marchés, et le contact avec les clients. Ici, nous avons le temps de parler aux gens du produit que nous vendons et de tout autre sujet de la vie. Sur l’île, je ne suis qu’à Barbâtre. Je n’ai pas le même approvisionnement qu’au supermarché. C’est un challenge de travailler directement avec l’éleveur, mais moins on sait ce qu’on a dans son assiette et d’où ça vient !

Qu’est-ce que le court-circuit ?

L’éleveur récupère l’animal vivant, puis se rend à l’abattoir de La Châtaigneraie ou de La Roche sur Yon. Puis je reviens à Machecoul après découpe, aspiration et étiquetage, je revends la marchandise aux points de vente dans mon camion.

Qu’est-ce que le principe du vide ?

L’avantage est que nous avons une date de péremption de 21 jours à compter de la date d’emballage. La viande continue à mûrir naturellement dans le sac. Il est sans contact bactériologique car il est sous vide, donc sans air.

Chez Cracotte et Biscotte, une boucherie pleine d’aspirateurs, le mercredi matin sur le marché de Barbâtre. Commande par téléphone au 06 68 81 74 63.

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