Alors que le nombre de cas de covid flambe depuis plusieurs semaines en France, et qu’on parle de plus en plus du retour du masque dans les transports, faisons le point sur la sous-variante d’Omicron, le BQ1.1, à l’origine de cette neuvième vague du coronavirus.
Le nombre de décès liés au Covid-19 diminue mais les contaminations repartent à la hausse. La majorité des cas diagnostiqués relèvent de BA.5 avec une présence croissante de la sous-variante BQ.1.1. Examinons cette sous-variante.
Au 29 novembre, un total de 91 814 Français ont été contaminés par le Covid-19 en 24 heures. Une augmentation de 41,7% par rapport à la semaine précédente. Et 4 842 hospitalisations ont été enregistrées, soit une augmentation de 5,5 %. En revanche, le nombre de décès liés au SARS-CoV-2 est en baisse avec 347 décès déclarés, toujours en baisse de 1,8% en une semaine.
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« Aucune augmentation de la sévérité de la maladie »
Et les variantes en circulation ? Selon Santé Publique France, 100% des tests confirment la présence exclusive d’Omicron. Comme la variante delta, les anciennes versions des variantes et sous-variantes ne circulent plus. La sous-lignée BA.5 d’Omicron reste aujourd’hui majoritaire. Et la sous-lignée* la plus courante de ce même BA.5 est BQ1.1. C’est justement ce dernier qui gagne du terrain en France avec 32% de cas diagnostiqués positifs, selon l’enquête FLASH de la Santé publique française du 24 octobre.
« A ce stade, BQ.1.1 ne semble pas avoir un impact clinique plus important que les autres variants d’Omicron, mais son impact sur la dynamique épidémique reste à évaluer », plaide Santé publique France. Une déclaration conforme aux faits énoncés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) rappelant que « BQ1.1. ne montre aucune augmentation de la gravité de la maladie, selon les données épidémiologiques disponibles à ce jour ».
Et qu’en est-il de la vaccination ? « L’efficacité du vaccin semble être plus faible qu’avec la sous-variante BQ1.1, mais cela ne semble pas avoir actuellement d’impact majeur sur la protection contre les formes sévères de la maladie », ajoute l’OMS.
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BQ1.1 continue également de résister aux anticorps induits par les biomédicaments indiqués pour les patients immunodéprimés et/ou vulnérables : ceux pour qui la vaccination n’est pas suffisante pour stimuler suffisamment le système immunitaire contre le Covid-19. Ce sujet d’inquiétude pour les patients fragiles a été souligné par des chercheurs allemands** dans la revue The Lancet Infectious Disease.
Pour freiner la propagation du SRAS-CoV-2, la Première ministre Elisabeth Borne a encouragé, mais pas contraint, le port du masque dans les transports publics. « On respecte les gestes barrières, on porte le masque dès qu’on est avec des personnes fragiles ou dans des zones de promiscuité. Ce sont des petits gestes qui sauvent des vies », a-t-il précisé.