Cher, loin, inconfortable, contraignant… Il y a ce que l’on pense, et puis il y a la réalité. On lève le voile sur les 7 idées reçues sur le tourisme durable !

A l’heure où l’environnement, le développement durable, les énergies vertes, la flexibilité ou encore le zéro déchet sont au cœur de toutes les préoccupations, le tourisme n’ignore pas cette prise de conscience. De fait, on constate une réelle envie chez les voyageurs, mais aussi chez les professionnels du tourisme, de « voyager autrement ». Le but? Remplissez les commentaires « voyage » de valeurs précieuses et humaines !

De nombreuses nouvelles formes de voyage émergent, dont le tourisme durable. Contrairement au tourisme de masse, le tourisme durable repose sur 3 facteurs principaux : la communauté, dans le respect des modes de vie, des traditions et de la culture locale ; l’environnement bien sûr, en préservant la nature et ses ressources ; et enfin l’économie, en participant équitablement au développement de l’économie locale.

Mais le tourisme durable n’échappe pas aux idées reçues, et de nombreuses voix s’élèvent autour de cette nouvelle forme de voyage. Generation Voyage a répertorié 7 idées reçues sur le tourisme durable. C’est comme ça!

1. Le tourisme durable, c’est de l’écotourisme

Crédit image : Shutterstock – Bilanol

L’écotourisme n’est pas un tourisme durable, mais une partie de celui-ci. On peut même dire qu’il fait partie du tourisme durable.

En effet, l’écotourisme a pour principe premier la connaissance de la nature et de ses ressources, leur découverte et leur protection. Par conséquent, la nature et l’environnement sont au centre du voyage. Par exemple, le choix des emplois, ou du logement, dépendra des conditions environnementales à travers le principe de responsabilité environnementale et de conservation de la biodiversité. Ce n’est que du tourisme écologique.

Le tourisme durable intègre aussi cette partie de l’environnement, mais pas seulement. Elle sera complétée par des considérations sociales et économiques liées à ce tourisme. On peut donc dire que l’écotourisme est un secteur du tourisme durable, ce qui montre le pilier environnemental de la constitution.

2. Le tourisme durable, c’est du tourisme solidaire

Crédit photo : Shutterstock – SL-Photography

Les aspects sociaux et économiques du tourisme durable peuvent être représentés par le tourisme solidaire. Donc ici, comme dans l’écotourisme, on n’est qu’à un certain niveau de tourisme durable. Pour résumer, le tourisme solidaire est une forme de tourisme durable, mais le tourisme durable n’est pas un tourisme solidaire.

Le séjour par rapport à l’écotourisme, où l’environnement est au centre du voyage, au tourisme de l’unité, est un intermédiaire, à statut économique. Ici, le but est de répartir équitablement les bénéfices financiers du voyage, entre tous les acteurs locaux impliqués dans le « fonctionnement » du voyage. Il y a un réel sentiment d’égalité au sein de chaque partie impliquée dans le voyage.

Le tourisme solidaire, c’est séjourner ou manger dans une maison d’hôtes ou un restaurant familial, acheter chez un producteur local, acheter l’essentiel chez un expert local…

3. Le tourisme durable, c’est cher

Crédit image : Shutterstock – Mentor57

Une autre idée reçue sur le tourisme durable est qu’il coûte cher… Sachez que c’est totalement faux !

En effet, cela dépendra beaucoup de vous, de vos besoins ou de vos envies. Par exemple, lors de votre voyage éco-responsable, si vous décidez de séjourner dans un hébergement éco-responsable, il peut s’agir d’un petit lieu convivial, comme une grande maison royale. De ce fait, le budget variera grandement !

Autre exemple : vous décidez lors de votre voyage de ne manger que des produits locaux et des plats issus de circuits courts. A noter que certains restaurants étoilés ne fonctionnent que sur des tournées courtes. Mais un petit kiosque de quartier proposera aussi des plats à base de produits cultivés par le propriétaire… En revanche, la carte ne sera pas la même !

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Le dernier exemple ? Découvrir la ville à vélo, ou découvrir la ville en voiture électrique avec chauffeur n’aura pas les mêmes coûts… Bref, vous l’aurez compris, le tourisme durable n’est ni cher ni bon marché, adaptable à tous les budgets et à tous les goûts !

4. Le tourisme durable, c’est à la campagne

Crédit photo : Shutterstock – Jvanderzwan

Certains disent que tourisme durable est synonyme de tourisme rural…

La composante environnementale du tourisme durable fait souvent aimer aux visiteurs les activités en pleine nature, la découverte des animaux et des plantes, la reconnexion avec la nature… Alors, bien sûr, nous aurons beaucoup de ressources pour trouver « notre bonheur ». à la campagne. Mais c’est plus une préférence personnelle qu’une réalité.

De nombreuses villes font de grands efforts pour renouveler leurs centres urbains et réduire leur impact sur l’environnement, en proposant par exemple des transports verts, des logements respectueux de l’environnement, ou encore des restaurants responsables pour l’environnement. Une vraie vie, culture et coutumes locales, peut être aussi fort que dans certains quartiers de la capitale, comme dans une partie inconnue et reculée du pays visité…

Alors on va dire oui, souvent, le tourisme durable nous emmène dans des zones reculées, loin de la ville, principalement parce que nous-mêmes voulons nous perdre en pleine nature. Mais un city break durable est possible !

5. Le tourisme durable, c’est au bout du monde

Crédit image : Shutterstock – Christian Horz

Une autre théorie qui existait sur le tourisme durable, qui devrait être rejetée sans hésitation. En fait, c’est exactement la même chose que lorsqu’on dit : voir des endroits va loin ! Le voyage commence à partir du moment où vous quittez la maison. Et il en est absolument de même pour le tourisme durable. C’est un voyage, pas une destination.

En conséquence, vous pouvez facilement participer au tourisme durable en visitant un endroit à votre frontière, comme aller au plus profond de l’Amazonie. L’essentiel est que votre parcours repose sur d’importants fondamentaux économiques, sociaux et environnementaux.

Par exemple : votre voyage sera plus « actif » si vous allez en Creuse et achetez du fromage à la ferme, que si vous allez en Thaïlande et faites du shopping chez Seven Eleven.

6. Le tourisme durable, c’est inconfortable

Crédit image : Shutterstock – Yari Ghidone

 » Le tourisme durable ? C’est impossible pour moi, j’ai énormément besoin de mon petit confort. « …

Qui n’a jamais entendu cette phrase ? En fait, sans hésiter, vous pouvez répondre non, le tourisme durable ne signifie pas que l’on n’est pas durable. Ici, même combat avec l’idée reçue que le tourisme durable coûte cher. Pour le confort, c’est exactement pareil : c’est une question de besoin et d’envie !

Ce n’est pas parce que vous choisissez de dormir dans un endroit respectueux de l’environnement que vous devez aller aux toilettes à l’extérieur et combattre les insectes locaux qui pourraient vous déranger au milieu de la nuit. De plus, les efforts consentis par certains domaines responsables de l’éco-responsabilité (panneaux solaires, gestion des déchets, eau, source des lits, petit-déjeuner, etc.) peuvent parfois être des efforts qui ne sont pas complètement visibles pour le client s’ils ne sont pas clairement indiqués. dans la communication ! En fait, cela ne changera peut-être rien pour vous, alors que l’impact environnemental sera très important.

Il est clair que certains préféreront peut-être moins d’expérience avec un confort modéré en choisissant de partir en camping en pleine nature par exemple… Mais encore une fois, ce n’est qu’une question de choix !

7. Le tourisme durable, c’est s’imposer des contraintes

Crédit image : Shutterstock – Andrew Angelov

Pour beaucoup d’entre nous, les vacances et les rythmes de voyage sont synonymes de repos, de détente, de déconnexion et de bonheur. Nous sommes tous d’accord là-dessus! Et pour d’autres, faire du tourisme durable, c’est se limiter… Penser aux moindres gestes, pour qu’ils aient le moins d’impact… Se faire moins plaisir pendant le repas, car manger durable, c’est manger des graines et de la laitue…

En fait, c’est tout le contraire ! L’un des principes du tourisme durable est de penser localement. Et penser localement est encore beaucoup plus facile quand on y pense !

Je cherche quelque chose à faire… Quelle fonctionnalité est offerte dans ma localité ? J’ai faim… J’emmène mon vélo au marché. Je veux rendre les souvenirs… Quel producteur ou expert local dois-je choisir pour rendre le vrai ? Enfin, on est loin des obstacles… Mais très facilement !

Fini les préjugés et les idées préconçues sur le tourisme durable… Êtes-vous déjà convaincu ?