Dans le cadre de la semaine d’intégration des nouveaux arrivants dans le Morbihan, la collectivité locale Claire Liétard a visité, ce mercredi 19 octobre, le centre d’hébergement temporaire géré par l’Amisep, à Pontivy.

Aux côtés de Nathalie Baraud-Fefeu, de la Direction de l’Emploi, du Travail et de l’Insertion, et de Gaëlle Bacilière, du Service de Lutte contre l’Isolement et de Protection Sociale, l’élu a pris l’initiative avec l’équipe du Centre Don et Logement by Wuccin gadi et le directeur général d’Amisep, Erwan Marteil.

Depuis 2005, l’association sociale et professionnelle Amisep a une résidence temporaire entre les différents services du centre de réfugiés. Ce centre est un système d’hébergement pour les personnes, seules ou en famille, qui ont obtenu le statut de réfugié ou une protection secondaire. « Ils nous sont adressés par l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) et ils sont titulaires d’une carte de séjour temporaire de trois ou dix ans selon les cas », précise Ivan Guégan, directeur du centre de Pontivy.

Une dizaine de nationalités représentées

La force dispose de 47 places.Pour le moment, une dizaine de pays différents sont représentés parmi les personnes accueillies. « Il vient de l’Iran au Brésil, en passant par l’Afghanistan, la Biélorussie, la Syrie, le Soudan, la Turquie, le Congo, le Cameroun et la Guinée », ont expliqué les encadrants (quatre travailleurs sociaux et un enseignant professionnel). « Notre objectif est de les accompagner à travers les individus, sur les plans social, administratif et juridique, vers l’emploi et la formation professionnelle, la formation linguistique, dans le cadre du contrat de coopération de la république, mais aussi dans les démarches sanitaires, de vie et d’activités de vie . parents, et contrôler la sortie de l’appareil. Ce n’est pas toujours facile, il y a beaucoup de choses à contrôler. Au cas par cas ».

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17 logements du studio au T5

La durée du séjour est de neuf mois, avec possibilité de prolongation jusqu’à douze mois. Ces réfugiés vivent dans une maison privée. On compte 17 logements, du studio au T5, dans la structure installée depuis mai dans le campus situé dans le quartier du Resto. Et trois maisons en ville.

« J’aimerais rejoindre Lorient pour la facilité de se déplacer »

Les maisons que le gouvernement local a pu visiter ce mercredi. L’occasion de rencontrer Antoinette, venue du Congo Brazzaville en janvier 2020, en train depuis mai avec son compagnon, Léonel, et son petit fils, Chelmy, qui sont nés à Noyal-Pontivy. « J’ai laissé quatre enfants derrière moi », dit-elle, les larmes aux yeux. Nous sommes en sécurité ici, mais le manque de transports en commun rend les choses difficiles. Je travaille chez Rétritex, je distribue des chaussures. Quand je sors de l’auberge, j’ai envie d’aller à Lorient pour me déplacer facilement. »