En orientant leur épargne vers des sociétés non cotées, les investisseurs participent à la reprise économique et peuvent s’attendre à des performances attractives.
Investir au capital des entreprises non cotées permet à l’épargnant de diversifier ses placements et d’aller chercher les performances d’une classe d’actifs résiliente face à la crise. C’est aussi une façon de soutenir les acteurs économiques de proximité, l’emploi, voire l’innovation.
En tant que particulier, il est possible de participer au développement du secteur des activités « propres » : transition écologique, énergies renouvelables, économie circulaire, action sociale…
Investir dans les entreprises non cotées permet de financer l’économie « réelle »
En orientant leur épargne vers le private equity, les investisseurs privilégient l’économie dite réelle (par opposition à l’activité économique du marché financier). Il s’agit de financer des entreprises dont l’impact est concret et mesurable. Par ailleurs, les investisseurs en private equity, également appelés « capital investissement », peuvent choisir le secteur d’activité qui leur tient à cœur. Cela peut être les énergies renouvelables, la santé, l’économie circulaire ou encore l’agriculture durable…
Le private equity constitue un placement vertueux
Il existe de nombreuses raisons d’investir dans le capital d’une société non cotée :
Ce type d’investissement est directement mis en œuvre dans des projets économiques ou sociaux, dans des salaires, des produits et des services en France. Financer une entreprise, c’est agir à un certain niveau pour accompagner la reprise économique dont le pays a besoin après la crise sanitaire qui n’a pas épargné le secteur. Il permet également aux entreprises qui en bénéficient de changer d’échelle et d’accéder au statut d’ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire). Or, la France est très déficitaire en ETI (5 500 contre environ 13 000 en Allemagne, 10 000 au Royaume-Uni), ce qui est un frein dans le contexte de concurrence mondiale.
Le capital-investissement offre un potentiel de performance attrayant
Le capital-investissement offre la promesse d’un potentiel passionnant. En 2021, le rendement annuel net de cette classe d’actifs sur 15 ans (2007-2021) s’élève à 12,20 % (selon France Invest et EY, Performances nettes des acteurs français du capital investissement, 28e édition). Cela dépasse les rendements du CAC 40 (5,1%) et de l’immobilier (6,3%).
En 2022, 42% des investisseurs ayant misé sur cette classe d’actifs ont déclaré un rendement net annuel de 16% sur la durée de vie de leur portefeuille (selon le baromètre Global Private Equity 2022 de Coller Capital, été 2022).
Les fonds de private equity sont particulièrement résistants dans le temps, principalement parce qu’ils ne sont pas cotés en bourse. Ainsi, ils sont moins soumis aux effets de marché. De plus, ils ne peuvent pas être précipités par les investisseurs, ils sont donc également plus stables que les actifs boursiers. De ce fait, leur rentabilité est plus prévisible.
Les gérants de fonds sélectionnent les entreprises non cotées
Des PME et ETI (ETI et ETI) bénéficiant d’investissements sélectionnés par des gestionnaires de fonds avec la plus grande rigueur. En particulier, ils concentrent leurs investissements dans les secteurs présentant les meilleurs indicateurs économiques. Cependant, en contrepartie de cette performance potentiellement élevée, investir dans le non coté n’est pas sans risque. Le capital investi n’est jamais garanti. L’investissement est également illiquide, ce qui signifie qu’il est difficile de le revendre pour récupérer le capital. Par conséquent, investir dans le capital-investissement fait partie du processus de diversification des actifs et devrait être minoritaire dans le portefeuille d’investissement.
Bon à savoir : Certaines incitations fiscales existent pour les épargnants souhaitant investir dans des sociétés non cotées. Notamment les IR-PME et PEA-PME. Les investisseurs peuvent également combiner les avantages du capital investissement avec les avantages fiscaux d’un plan d’épargne retraite (PER) et d’une assurance-vie.
L’essentiel à retenir
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