Publié le 16 novembre 2022 à 15h39. Mis à jour le 16 novembre 2022 à 17h14

La série allemande « Dark » avait déjà causé bien des maux de tête aux passionnés de Supernatural. Ses créateurs Jantje Friese et Baran Bo Odar récidivent avec « 1899 ». Ils ont quitté l’écrin forestier de la petite ville de Winden et ont cette fois opté pour l’ambiance maritime sans jeter leurs obsessions par-dessus bord… On parle encore d’une disparition, celle d’un paquebot à la place d’un enfant, représentant des dérives temporelles et une diffusion diffuse menace non pas par une centrale nucléaire, mais par une mystérieuse pyramide noire dotée de pouvoirs incroyables…

Nous sommes donc (a priori) en 1899. Un paquebot rempli d’immigrants européens voguant vers l’Amérique dévie de sa route après avoir reçu un appel de détresse d’un autre navire de la même compagnie maritime qui avait disparu quatre mois plus tôt. Une fois sur place, le capitaine et ses passagers doivent se rendre à l’évidence : si le Prometheus semble indemne, il n’a plus de passagers à bord, à l’exception d’un étrange garçon enfermé dans un placard et silencieux.

Alors qu’il est censé poursuivre sa route, le capitaine, hanté par le souvenir de sa femme et de ses enfants péris dans un incendie, ne se décide pas à quitter le vaisseau fantôme. Pourtant, d’étranges phénomènes ne cessent de pousser les passagers de troisième classe, impatients de vivre le « rêve américain », à la mutinerie, tandis que d’autres, notamment parmi les plus riches, semblent être présents sur ce bateau pas par hasard…

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Entre « Lost » pour l’énigme représentée par ces personnages isolés en pleine mer, à se demander s’ils sont déjà morts, plongés dans un cauchemar, une réalité parallèle, ou victimes de manipulations psychiques, et « Titanic » pour l’ambiance de un océan Avec ses ponts labyrinthiques et ses hautes cheminées crachant une fumée noire, ses cabines luxueuses et ses dortoirs miteux, malgré quelques atermoiements, « 1899 » parvient à garder le suspense tout au long de ses 8 épisodes en dévoilant progressivement les lourds secrets de ses protagonistes.

Emmené par Emily Beecham et Andreas Pietschmann, le casting international peut être déroutant, mais les immigrés de diverses nationalités (anglais, allemand, français, espagnol, nordique, etc.) renforcent cette impression d’une Tour de Babel endurante par le déluge, d’un « concentré » alléchant d’Europe ». pour sauver ce qui peut encore l’être… Quant aux effets visuels qui, avec la nouvelle technologie LED, donnent un décor époustouflant à ce conte terrifiant.

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